Bonjour Maryse,
En cette avant-dernière journée de la célébration, je vous présente
un dernier message de Zabou sur le risque d'être heureux. Après
avoir célébré la spiritualité pendant 40 jours, prendrez-vous le
risque d'être heureux?
Om Shanti,
Maryse
*******************************************************
Voici mon dernier envoi de ce périple de 40 jours. J'ai eu envie de
finir par un concept qui est magnifique: être heureux!!!
Nous tendons tous à vivre cela; c'est notre plus profond désir.
Le but du yoga et de la méditation n'est-il pas de nous amener à
l'harmonie entre notre corps et notre esprit? Chaque jour, en
accomplissant votre résolution, vous vous donnez l'opportunité de
faire entrer un peu plus de bonheur dans votre vie. Alors osez
continuer ......au delà de ces 40 jours et soyez heureux!
Namaste
Zabou
PRENDRE LE RISQUE D'ETRE HEUREUX
Ces termes mis l'un à côté de l'autre, peuvent sembler paradoxaux.
Y aurait-il un risque à être heureux?
Y aurait-il trop de difficultés pour oser être heureux?
Alors que notre bon sens semble nous dire que la recherche du
bonheur est, à l'évidence, au coeur même de l'existence chez chacun
d'entre nous, nous pouvons constater dans notre entourage immédiat,
combien sont rares ceux qui nous donnent le sentiment d'être
heureux ou simplement satisfaits de la vie.
Je ne suis pas persuadée que la recherche du bonheur soit parmi nos
besoins pioritaires, quand je vois le nombre de gens qui sont d'une
habileté incroyable pour déclencher ( avec beaucoup de ténacité
parfois) ce qu'ils ne souhaitent surtout pas! Il m'arrive, au-delà
de l'étonnement, d'être accablée en voyant, avec quelle créativité
nous pouvons nous mettre dans des situations impossibles. Comment
nous pouvons provoquer l'insupportable et déclencher nos propres
malheurs. Comment souvent, trop souvent, nous empoisonnons notre
existence par des pensées toxiques avec lesquelles nous allons
ruminer durant des jours, des mois et quelques fois des années, une
quantité extraordinaire de sentiments négatifs envers nous-même ou
envers certains de nos semblables (qui le plus souvent sont nos
proches!).
Oui, oser être heureux semble constituer un risque et, en premier,
celui de devoir renoncer à être malheureux, de se priver du plaisir
de se plaindre, de lâcher prise sur la tentation de la
victimisation et des reproches à l'égard du monde entier. Quand
nous voyons avec quelle ténacité nous préférons utiliser nos
énergies à accuser, à disqualifier autrui plutôt que d'utiliser ces
même énergies à se positionner, à se respecter, à s'affirmer ou à
mieux se définir.
Etre heureux repose sur quelques balises et ancrages, qui méritent
d'être connues (et mises en pratique!).
- APPENDRE A VIVRE AU PRESENT
- APPRENDRE A EVACUER LES PENSEES NEGATIVES QUI PEUVENT NOUS ENVAHIR
- APPRENDRE A RESTITUER LES MESSAGES TOXIQUES QUE NOUS POUVONS
RECEVOIR
- APPENDRE A RESTER EN ACCORD ENTRE CE QUE NOUS RESSENTONS ET
FAISONS, ENTRE CE QUE NOUS PENSONS ET DISONS
- APPRENDRE A RESPECTER SES LIMITES ET SON RYTHME DE VIE
Ces quelques balises vont nous conduire à nous aimer, à nous
respecter, à nous responsabiliser. Ce n'est pas facile de s'aimer.
Notre éducation ne favorise pas l'éclosion d'un tel sentiment
envers nous-même! Nous apprenons plutôt à douter, à ne pas cultiver
l'estime de soi, à ne pas rester trop longtemps dans le plaisir
d'être.
Se respecter suppose d'apprendre à dire non, et donc à faire
(malgré nous) de la peine à notre entourage en ne répondant pas
aux attentes et aux désirs de ceux qui prétendent nous aimer et qui
sont proches. Cela suppose de pouvoir nous différencier de leurs
croyances, de témoigner que nous n'avons pas les mêmes gôuts, les
mêmes ressentis, les même sentiments.
Se responsabiliser suppose de ne pas cultiver la victimisation,
l'accusation ou la mise en cause d'autrui face à tout ce qui peut
nous arriver. Et d'apprendre que, quoiqu'il nous arrive, c'est à
nous d'en faire quelque chose qui ne reste pas négatif.
En respectant ces quelques possibles, nous avons quelques bases
solides pour sinon être heureux, du moins découvrir que nous sommes
un bon compagnon pour nous-même.
En cette avant-dernière journée de la célébration, je vous présente
un dernier message de Zabou sur le risque d'être heureux. Après
avoir célébré la spiritualité pendant 40 jours, prendrez-vous le
risque d'être heureux?
Om Shanti,
Maryse
*******************************************************
Voici mon dernier envoi de ce périple de 40 jours. J'ai eu envie de
finir par un concept qui est magnifique: être heureux!!!
Nous tendons tous à vivre cela; c'est notre plus profond désir.
Le but du yoga et de la méditation n'est-il pas de nous amener à
l'harmonie entre notre corps et notre esprit? Chaque jour, en
accomplissant votre résolution, vous vous donnez l'opportunité de
faire entrer un peu plus de bonheur dans votre vie. Alors osez
continuer ......au delà de ces 40 jours et soyez heureux!
Namaste
Zabou
PRENDRE LE RISQUE D'ETRE HEUREUX
Ces termes mis l'un à côté de l'autre, peuvent sembler paradoxaux.
Y aurait-il un risque à être heureux?
Y aurait-il trop de difficultés pour oser être heureux?
Alors que notre bon sens semble nous dire que la recherche du
bonheur est, à l'évidence, au coeur même de l'existence chez chacun
d'entre nous, nous pouvons constater dans notre entourage immédiat,
combien sont rares ceux qui nous donnent le sentiment d'être
heureux ou simplement satisfaits de la vie.
Je ne suis pas persuadée que la recherche du bonheur soit parmi nos
besoins pioritaires, quand je vois le nombre de gens qui sont d'une
habileté incroyable pour déclencher ( avec beaucoup de ténacité
parfois) ce qu'ils ne souhaitent surtout pas! Il m'arrive, au-delà
de l'étonnement, d'être accablée en voyant, avec quelle créativité
nous pouvons nous mettre dans des situations impossibles. Comment
nous pouvons provoquer l'insupportable et déclencher nos propres
malheurs. Comment souvent, trop souvent, nous empoisonnons notre
existence par des pensées toxiques avec lesquelles nous allons
ruminer durant des jours, des mois et quelques fois des années, une
quantité extraordinaire de sentiments négatifs envers nous-même ou
envers certains de nos semblables (qui le plus souvent sont nos
proches!).
Oui, oser être heureux semble constituer un risque et, en premier,
celui de devoir renoncer à être malheureux, de se priver du plaisir
de se plaindre, de lâcher prise sur la tentation de la
victimisation et des reproches à l'égard du monde entier. Quand
nous voyons avec quelle ténacité nous préférons utiliser nos
énergies à accuser, à disqualifier autrui plutôt que d'utiliser ces
même énergies à se positionner, à se respecter, à s'affirmer ou à
mieux se définir.
Etre heureux repose sur quelques balises et ancrages, qui méritent
d'être connues (et mises en pratique!).
- APPENDRE A VIVRE AU PRESENT
- APPRENDRE A EVACUER LES PENSEES NEGATIVES QUI PEUVENT NOUS ENVAHIR
- APPRENDRE A RESTITUER LES MESSAGES TOXIQUES QUE NOUS POUVONS
RECEVOIR
- APPENDRE A RESTER EN ACCORD ENTRE CE QUE NOUS RESSENTONS ET
FAISONS, ENTRE CE QUE NOUS PENSONS ET DISONS
- APPRENDRE A RESPECTER SES LIMITES ET SON RYTHME DE VIE
Ces quelques balises vont nous conduire à nous aimer, à nous
respecter, à nous responsabiliser. Ce n'est pas facile de s'aimer.
Notre éducation ne favorise pas l'éclosion d'un tel sentiment
envers nous-même! Nous apprenons plutôt à douter, à ne pas cultiver
l'estime de soi, à ne pas rester trop longtemps dans le plaisir
d'être.
Se respecter suppose d'apprendre à dire non, et donc à faire
(malgré nous) de la peine à notre entourage en ne répondant pas
aux attentes et aux désirs de ceux qui prétendent nous aimer et qui
sont proches. Cela suppose de pouvoir nous différencier de leurs
croyances, de témoigner que nous n'avons pas les mêmes gôuts, les
mêmes ressentis, les même sentiments.
Se responsabiliser suppose de ne pas cultiver la victimisation,
l'accusation ou la mise en cause d'autrui face à tout ce qui peut
nous arriver. Et d'apprendre que, quoiqu'il nous arrive, c'est à
nous d'en faire quelque chose qui ne reste pas négatif.
En respectant ces quelques possibles, nous avons quelques bases
solides pour sinon être heureux, du moins découvrir que nous sommes
un bon compagnon pour nous-même.